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Le Qatar maintient son engagement à débloquer les actifs de l'Iran

Le Qatar maintient son engagement à débloquer les actifs de l’Iran

Le Qatar a récemment réaffirmé son engagement à gérer 6 milliards de dollars d’actifs iraniens dégelés, conformément à un accord conclu dans le cadre d’un échange de prisonniers entre les États-Unis et l’Iran. Cette déclaration intervient après que des rapports américains ont suggéré une entente entre Doha et Washington pour bloquer ces fonds suite à une attaque du Hamas sur Israël.

Un engagement qatari

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, a déclaré que le Qatar était toujours attaché à tout accord, soulignant que chaque étape devait être effectuée en consultation avec les autres partenaires financiers.

Réponse iranienne

Réponse iranienne

L’Iran a précédemment déclaré que les États-Unis ne pouvaient pas “se retirer” de l’accord parrainé par le Qatar pour libérer 6 milliards de dollars des actifs de Téhéran. Le jeudi précédent, les États-Unis avaient affirmé que l’Iran n’aurait pas accès à ces 6 milliards de dollars de fonds iraniens déposés dans une banque qatarie le mois dernier dans le cadre d’un échange de prisonniers, et que Washington se réservait le droit de geler complètement le compte.

Le dégel des actifs iraniens

Le mois dernier, Washington et Téhéran ont convenu de transférer 6 milliards de dollars d’actifs iraniens gelés en Corée du Sud sur un compte spécifique au Qatar. En contrepartie, l’Iran a libéré cinq détenus américains après avoir transféré de l’argent sur des comptes à Doha. Cet accord a suscité une vive controverse dans divers milieux. Les Républicains ont accusé l’administration Biden de céder à ce qui est devenu connu sous le nom de “diplomatie des otages”, en référence à la détention par l’Iran de ressortissants occidentaux sur son territoire avant de les libérer après avoir reçu des concessions.

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La position américaine

Un haut fonctionnaire américain, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a déclaré à Reuters que l’Iran ne pourra pas accéder à ces fonds dans un avenir prévisible. Antony Blinken a quant à lui affirmé lors d’une conférence de presse à Tel Aviv que l’Iran n’a pas reçu ces fonds et n’en a dépensé aucun. “Aucun des fonds qui sont maintenant allés au Qatar n’a été dépensé ou accessible de quelque manière que ce soit par l’Iran. […] Nous avons un contrôle strict sur les fonds et nous nous réservons le droit de les geler.”

Rencontre entre banquiers qataris et iraniens

L’agence de presse officielle iranienne IRNA a rapporté que le gouverneur de la Banque centrale du Qatar, Sheikh Bandar bin Mohammed bin Saoud Al Thani, a rencontré son homologue iranien, Mohammad-Reza Farzin, en marge des réunions annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale au Maroc. Le responsable qatari a affirmé que son pays respecte pleinement tous ses engagements envers l’Iran et qu’il n’y a aucun obstacle à renforcer les relations bancaires entre les deux pays.

La position de la Maison Blanche

Le porte-parole de la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a refusé de parler de conversations diplomatiques ou de “spéculer… sur de futures transactions”. Il a déclaré que l’argent devait être distribué “à des fournisseurs approuvés – que nous avons approuvés – pour acheter de la nourriture, des médicaments et du matériel médical, des produits agricoles, et l’envoyer directement en Iran au bénéfice du peuple iranien”.

Des sanctions possibles

La secrétaire au Trésor américaine, Janet Yellen, a déclaré mercredi que des sanctions supplémentaires pourraient être imposées en réponse à l’attaque d’Israël par le Hamas. “Je ne voudrais exclure aucune action future possible, mais je ne veux certainement pas anticiper où nous en sommes maintenant”, a déclaré Yellen lors d’une conférence de presse à Marrakech, au Maroc, selon Bloomberg.


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