La sortie tant attendue de God of War: Ragnarok sur PC est enfin là, mais elle semble avoir perdu de son élan au dernier moment. Les joueurs ne se précipitent pas pour s'y plonger, et le nombre de joueurs au lancement est nettement inférieur à celui de son prédécesseur. Cela peut être attribué à la très critiquée exigence de compte PlayStation Network (PSN) qui semble avoir refroidi les ardeurs des fans.
Un lancement décevant
Voici quelques chiffres clés qui illustrent cette situation :
- Joueurs simultanés au lancement :
- God of War (2018) : 71,000
- God of War: Ragnarok : 31,000 (une chute d'environ 60%)
Titre | Joueurs simultanés | Écart par rapport au prédécesseur |
---|---|---|
God of War (2018) | 71,000 | N/A |
God of War: Ragnarok | 31,000 | -60% |
Un tel déclin est préoccupant, surtout pour une suite qui aurait dû capitaliser sur le succès retentissant de son prédécesseur. Au lieu de cela, de nombreux joueurs font entendre leur mécontentement, principalement à cause de l'exigence de création d'un compte PSN pour jouer à un titre qui, en théorie, ne nécessite pas de connexion en ligne.
"Honnêtement, je suis fier des joueurs PC de ne pas céder à cela," a déclaré un utilisateur de Reddit le 20 septembre, commentant le "review bomb" que Ragnarok a subi à son lancement.
La polémique du compte PSN
L'exigence d'un compte PSN ne se limite pas seulement à une simple contrainte d'inscription. En réalité, elle empêche de nombreux joueurs d'accéder au jeu :
- Restrictions géographiques :
- Plus de 170 pays et territoires sont exclus de l'achat du jeu sur les boutiques officielles.
- Sony ne propose ses services PSN qu'à un nombre restreint d'États.
Un autre fan a souligné l'impact de cette décision sur les chiffres de fréquentation :
"Peut-être que barrer plus de 100 pays de jouer n'était pas une si bonne idée après tout."
Les critiques des joueurs
Actuellement, God of War: Ragnarok affiche des critiques "Mixtes" sur Steam. Les joueurs se divisent entre ceux qui apprécient le jeu pour ses performances sur PC et ceux qui expriment leur frustration face à la politique de Sony. Voici un aperçu des avis :
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Points positifs :
- Excellente optimisation pour PC
- Graphismes impressionnants
- Gameplay immersif
-
Critiques :
- Obligation de créer un compte PSN
- Restrictions géographiques
- Accès limité pour les joueurs internationaux
Les avis sur Steam oscillent entre "Plutôt Positif" et "Mixtes", reflétant ainsi la colère des joueurs face à cette controverse. La note du jeu continue de fluctuer, et il est évident que cette situation a un impact direct sur la perception du titre.
Les conséquences sur le marché
La situation actuelle de Ragnarok soulève des questions plus larges sur la stratégie de Sony concernant ses titres sur PC. Voici quelques éléments à prendre en compte :
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Impact de la politique de PSN :
- Les exigences de compte peuvent dissuader les nouveaux joueurs.
- La réputation de Sony est en jeu, surtout après les controverses précédentes avec des jeux comme Ghost of Tsushima et Helldivers 2.
-
Réactions des joueurs :
- Les joueurs expriment leur mécontentement sur les réseaux sociaux et les plateformes de jeu.
- Le phénomène de "review bombing" pourrait avoir des répercussions sur les futures sorties de Sony sur PC.
-
Comparaison avec d'autres titres :
- Les jeux qui n'ont pas cette exigence de compte PSN, comme certains titres indépendants, continuent de performer extrêmement bien sur PC.
Une opportunité manquée ?
Le lancement de God of War: Ragnarok sur PC aurait pu être une véritable célébration du succès de la franchise. Au lieu de cela, il semble que Sony ait manqué une occasion en or d'attirer un nouveau public. Les joueurs qui ont tant attendu cette version se retrouvent maintenant frustrés et déçus.
Les préoccupations concernant la nécessité d'un compte PSN sont d'autant plus pertinentes dans le contexte actuel, où le marché du jeu vidéo est en pleine évolution. Les joueurs sont de plus en plus exigeants et recherchent des expériences sans entrave.
Comparaison avec d'autres lancements
Pour mieux comprendre l'impact de cette exigence, examinons comment d'autres jeux ont géré leur lancement sur PC :
Titre | Exigence de compte | Joueurs simultanés au lancement | Réception critique |
---|---|---|---|
God of War: Ragnarok | Oui | 31,000 | Mixtes |
Ghost of Tsushima | Oui | 50,000 | Très Positives |
Elden Ring | Non | 80,000 | Exceptionnelles |
Hades | Non | 35,000 | Exceptionnelles |
La comparaison avec Elden Ring, qui n'a pas imposé de telles contraintes, montre une différence frappante dans l'engagement des joueurs. Les titres qui permettent une expérience sans barrières semblent non seulement attirer plus de joueurs, mais aussi recevoir des critiques plus élogieuses.
L'avenir de Sony sur PC
Il est impératif pour Sony de réévaluer sa stratégie concernant les lancements de jeux sur PC. Les retours des joueurs doivent être pris en compte afin d'améliorer les expériences futures. Voici quelques recommandations pour l'avenir :
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Assouplir les exigences de compte :
- Envisager de rendre le compte PSN facultatif pour les jeux solo.
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Élargir l'accès :
- Permettre aux joueurs de tous les pays d'accéder aux titres sans restrictions géographiques.
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Améliorer la communication :
- Écouter les retours des joueurs et répondre à leurs préoccupations de manière proactive.
Résumé des attentes
Les attentes étaient élevées pour God of War: Ragnarok. Les fans espéraient une expérience fluide et immersive, sans les tracas liés à la création d'un compte PSN. Cependant, le lancement a mis en lumière des problèmes structurels qui pourraient entraver la croissance de Sony sur le marché PC.
"À la fin de la journée, peu importe la raison précise, God of War: Ragnarok ne performe pas comme prévu sur PC," a déclaré un analyste du secteur. "Ce déclin par rapport au premier titre est révélateur d'un problème plus large."
Les joueurs sont en droit d'attendre une expérience de jeu sans entrave, et il reste à voir si Sony saura s'adapter à cette nouvelle réalité. La communauté des joueurs PC continue de faire entendre sa voix, et l'impact de cette situation pourrait bien se faire sentir dans les mois à venir.