Dragon Age: The Veilguard, le dernier opus de la célèbre franchise, fait déjà parler de lui, et pas toujours pour les meilleures raisons. Après avoir passé une vingtaine d’heures à explorer ce nouvel univers, il est temps de faire le point sur mes impressions. Bien que le jeu ait ses mérites, il souffre de plusieurs défauts qui le rendent difficile à apprécier pleinement.
Une aventure qui peine à captiver
L’univers de Dragon Age est riche et complexe, mais, dans The Veilguard, certains éléments semblent avoir été mis de côté. Voici quelques-uns des points qui m’ont particulièrement interpellé :
- Un manque de profondeur dans l’histoire : Les thèmes et le lore qui ont fait la renommée de la série semblent parfois absents ou superficiels.
- Un système de dialogue peu inspirant : La roue de dialogue, qui pourrait être un outil puissant pour l’immersion, laisse à désirer.
- Romances décevantes : Les interactions amoureuses, qui ont toujours été un point fort de la série, semblent ici bâclées.
- Absence de tension entre les compagnons : Les relations entre les personnages manquent de cette dynamique qui rendait les précédents jeux si captivants.
"Je ne suis pas gêné de vouloir rendre le jeu un peu plus facile pour en profiter davantage."
Des compagnons peu mémorables
Un des aspects les plus frustrants de The Veilguard est le manque de caractère des compagnons. Alors que la série Dragon Age est connue pour ses personnages iconiques, ici, la plupart des personnages semblent unidimensionnels.
Voici ce que j’ai constaté :
- Des personnages peu développés : Malgré leur diversité, ils manquent de complexité.
- Une absence de profondeur émotionnelle : Même des personnages emblématiques comme Morrigan semblent perdus dans cette aventure.
- Un manque d’accroche : Au bout de vingt heures, je n’ai pas encore ressenti d’attachement fort à ces compagnons.
Mais il y a Manfred
Cependant, au milieu de cette mer de personnages peu inspirants, un nom se distingue : Manfred.
Qui est Manfred ?
Manfred est un squelette animé, mais pas n'importe quel squelette ! Il s'agit en réalité d'un Wisp curieux qui a été placé dans un squelette reconstitué à partir des os de plusieurs personnes. Voici quelques-unes des caractéristiques qui rendent Manfred si spécial :
- Des yeux en joyaux verts : Son apparence est à la fois étrange et fascinante.
- Un sac à dos : Il porte un petit sac à dos qui ajoute à son charme.
- Un talent pour le thé : Oui, Manfred prépare du thé, ce qui est tout simplement adorable.
- Il joue à pierre-papier-ciseaux : Qui aurait cru qu'un squelette pouvait être si ludique ?
- Une communication unique : Manfred ne parle pas, mais il communique à travers des sifflements expressifs.
"Manfred est le soulagement comique du jeu, à la fois adorable et hilarant."
L’art de la voix
Un autre élément qui contribue à la magie de Manfred est la voix de Matt Mercer. Ce talentueux acteur de voix parvient à transmettre une gamme d’émotions uniquement à travers des sifflements. Même si Manfred ne parle pas, il réussit à faire sourire les joueurs grâce à son interprétation unique.
Comparons Manfred à d'autres compagnons :
Personnage | Type de personnage | Caractéristiques mémorables |
---|---|---|
Manfred | Squelette animé | Hisses expressives, adorable |
Wyll | Guerrier | Histoire de famille compliquée |
Morrigan | Mage | Mystérieuse, mais peu développée |
Taash | Combattante | Démarche bruyante, mais peu de profondeur |
Emmrich | Poliment exagéré | Trop poli, manque de caractère |
Une tristesse sous-jacente
Il est un peu triste de réaliser qu’après 20 heures de jeu, mon personnage préféré est celui qui ne parle pas. Cela soulève une question préoccupante sur la qualité de l’écriture dans The Veilguard. Bien que je ne sois qu'à mi-parcours, il est évident que le jeu souffre d’un problème d’écriture qui ne peut pas être ignoré.
Je me demande :
- Pourquoi les personnages ne semblent-ils pas avoir évolué ?
- Où est la richesse narrative qui a fait le succès de Dragon Age ?
Les promesses non tenues
The Veilguard avait le potentiel d’offrir une expérience mémorable, mais il semble qu’il n’ait pas réussi à capitaliser sur les éléments qui ont fait de ses prédécesseurs des jeux cultes. Les personnages, qui devraient être au cœur de l’expérience, manquent de substance et d’émotion.
Les attentes des joueurs sont élevées, surtout après des titres comme Dragon Age: Origins et Dragon Age II, qui ont su créer des liens profonds entre les personnages et les joueurs. Malheureusement, avec The Veilguard, ce lien semble s’effriter.
Une lueur d'espoir
Bien sûr, tout n’est pas perdu. Il reste encore beaucoup de temps pour que l’histoire se développe, et peut-être que d’autres personnages gagneront en profondeur au fur et à mesure que l’on avance dans le jeu.
Voici quelques aspects que j'espère voir évoluer :
- Développement des personnages : J’aimerais voir les compagnons évoluer et révéler des facettes cachées de leur personnalité.
- Interrelations plus riches : Des interactions plus profondes entre les personnages pourraient rehausser l’expérience.
- Une intrigue plus captivante : Une histoire qui s’étoffe avec des rebondissements et des motivations claires serait la bienvenue.
En attendant…
En attendant, je continuerai à parcourir les terres de The Veilguard, espérant découvrir d'autres joyaux comme Manfred. Ce squelette animé, avec son charme excentrique, est le rayon de soleil de cette aventure parfois sombre.
Pour conclure cette exploration :
- Manfred est à la fois comique et attachant : Il est le personnage qui apporte un souffle d'air frais dans un environnement qui pourrait autrement sembler terne.
- L’écriture des personnages doit s'améliorer : La franchise mérite des personnages qui captivent et émeuvent, et j'espère que cela viendra avec le temps.
Dragon Age: The Veilguard a encore beaucoup à offrir, et malgré mes réserves, je suis impatient de voir où cette aventure me mènera. En attendant, je vais continuer à faire du thé avec Manfred et profiter de ses hisses joyeuses à chaque tournant.