Lorsque l’on se lance dans Dragon Age: The Veilguard, il est difficile de ne pas penser à l’extraordinaire God of War de 2018 et à sa suite, God of War Ragnarok. En effet, dès que j'ai commencé à jouer à The Veilguard, mes colocataires se sont approchés de la télévision comme des papillons attirés par une lampe, commençant à faire des commentaires sur les similitudes entre les deux jeux, comme une paire étrange de jumeaux gamers séparés à la naissance.
Jouer à des jeux vidéo dans mon salon s’apparente à un véritable spectacle en direct, où mes amis commentent chacun de mes mouvements, murmurent « problème de compétence » à chaque fois que je meurs et s’exclament « ils sont sexy ! » à chaque personnage apparaissant à l’écran.
Les similitudes entre Dragon Age: The Veilguard et God of War
Il est évident que The Veilguard s’oriente davantage vers un RPG d’action, ce qui est souvent à son avantage. Les jeux Dragon Age ont longtemps été critiqués pour leur combat peu inspirant, surtout si l'on joue aux premières versions sur console. Même Inquisition n'était pas vraiment excitant en matière de combat. Cependant, le système de combat de The Veilguard est une véritable bouffée d’air frais. Après avoir passé 12 heures sur le jeu, je peux affirmer sans hésitation que le combat est l’élément le plus agréable du titre.
Voici quelques points de comparaison :
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Mécaniques de combat :
- Action RPG : Le jeu emprunte des éléments à God of War, bien qu’il ne s’agisse pas d’une simple copie.
- Système de primer et de détonation : Inspiré d’Anthem, il rend le combat dynamique et engageant.
- Stratégie requise : L’action en temps réel peut être brutale et nécessite un peu de réflexion.
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Design des niveaux :
- Niveaux linéaires : Contrairement à l’open-world d’Inquisition, The Veilguard propose des niveaux plus petits, truffés de secrets et d’énigmes environnementales.
- Exploration gratifiante : On ne se sent jamais perdu, chaque coin de rue semblant receler des trésors cachés.
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Éléments de personnalisation :
- Runes et talismans : Les runes de The Veilguard fonctionnent comme les talismans de God of War, offrant des compétences et des buffs passifs.
« La conception des niveaux et les mécaniques de combat sont des éléments qui font briller The Veilguard, tout en rappelant les meilleurs moments de God of War. »
Les énigmes : un point de friction
Cependant, c’est dans le domaine des énigmes que The Veilguard rappelle le plus God of War, surtout Ragnarok. Les compagnons dans The Veilguard semblent souffrir d’une forme aiguë de « ne pas pouvoir se taire ». Vous vous souvenez d’Atreus, qui ne pouvait s’empêcher de donner des indices sur chaque énigme ? C’est exactement ce qui se passe ici.
Voici quelques points à considérer :
- Solutions évidentes : La plupart des énigmes peuvent être résolues grâce aux compétences des compagnons, souvent signalées de manière très claire.
- Interruption constante : Dès qu’une énigme présente un peu de complexité, un personnage s’empresse de vous dire quoi faire.
« J’ai déjà joué à des jeux vidéo ! Je sais comment fonctionnent les énigmes ! Laissez-moi résoudre cela par moi-même ! »
Les énigmes avec cristaux
Jusqu’à présent, les seules énigmes qui m’ont pris plus d’un instant à résoudre ont été celles impliquant des cristaux. Et devinez quoi ? Dès que je suis à proximité d’un cristal, un personnage me dira exactement ce que je dois faire.
Les frustrations en chiffres :
Type d'énigme | Fréquence de l'aide des compagnons |
---|---|
Énigmes simples | 90% |
Énigmes avec cristaux | 100% |
Énigmes complexes | 50% |
Une inspiration mitigée
En fin de compte, The Veilguard s’inspire fortement de God of War, mais il a également emprunté l’un des traits les plus irritants du jeu. Lorsqu’on considère cela, le résultat est plutôt positif. Cependant, quand on joue et qu’on s’attend à des défis intellectuels, se sentir assisté à chaque tournant n’est pas très gratifiant.
Points positifs :
- Combat dynamique : Une expérience de combat qui redore le blason de Dragon Age.
- Exploration enrichissante : Des niveaux bien conçus qui récompensent la curiosité.
- Personnalisation des personnages : Des runes qui ajoutent une profondeur stratégique.
Points négatifs :
- Assistance excessive : Les compagnons qui révèlent trop d'informations peuvent frustrer.
- Énigmes peu stimulantes : Un manque de défi qui peut décevoir les fans de puzzles.
L’évolution de Dragon Age
Il est encourageant de voir que BioWare retourne à ses forces avec The Veilguard. Le jeu semble être une belle tentative de réinvention, tout en intégrant des éléments modernes qui plaisent aux joueurs d'aujourd'hui.
Ce qu'il faut attendre de l'avenir :
- Améliorations possibles : Une mise à jour pour rendre les énigmes plus stimulantes pourrait faire toute la différence.
- Équilibre entre combat et exploration : Trouver le juste milieu dans le design des niveaux pour garder l'intérêt du joueur.
- Développement des compagnons : Offrir des interactions plus variées et moins intrusives.
En résumé
Dragon Age: The Veilguard est un jeu qui, tout en s’inspirant de God of War, parvient à se forger une identité propre. Le combat, bien que dynamique et engageant, est parfois terni par une assistance excessive dans la résolution des énigmes. Les fans de la série apprécieront sans aucun doute cette nouvelle direction, mais il reste encore quelques ajustements à faire pour vraiment capitaliser sur le potentiel du jeu.
Un dernier mot
La communauté des joueurs reste toujours en attente de nouveautés et d'améliorations. Dragon Age: The Veilguard a le potentiel d'évoluer et de se perfectionner au fil du temps. En attendant, plongeons dans cet univers riche et explorons chaque recoin, tout en espérant que BioWare entendra les réflexions des joueurs sur l’importance de la difficulté et de l’autonomie dans la résolution des énigmes.
« L'aventure ne fait que commencer, et les possibilités sont infinies ! »